Risques Résiduels
Malgré toutes les précautions prises dans la sécurisation des produits sanguins labiles en France, il existe toujours un risque résiduel (période 2016-2018) :
- Virus de Immunodéficience Humaine (VIH) : 1/6 600 000 dons
- Virus de l'Hépatite C (VHC) : 1/34 000 000 dons
- Virus de l'Hépatite B (VHB) : 1/2 850 000 dons
- Virus T-Lymphotropique Humain (HTLV) :1/10 000 000 dons
- Risque bactérien : 1/135 000 dons
- Risque immunologique : 1/12 000 dons
Ces risques résiduels sont l'un des plus faibles au monde. Ils ont 5 origines différentes :
- Le don infectieux a été réalisé pendant la fenêtre sérologique
- Le donneur est immuno-silencieux suite à l'infection par le virus de l'hépatite C. Le donneur a été infecté par le virus mais ne développe les anticorps qu'àprès 6 à 28 mois. Ce phénomène reste rare.
- Le donneur a été infecté par des variants viraux non détectés par les tests sérologiques utilisés (variant VIH, VHB)
- Limite du Dépistage du Génome Viral (DGV) : Les charges virales faibles ne sont pas détectées, ainsi que le HIV-2 qui n'est pas dépisté par les techniques du DGV
- L'erreur humaine ou technique pendant la réalisation du test (exceptionnelle)