Tout le processus du don du sang de la collecte jusqu’à la transfusion du receveur est couvert par les principes du don éthique, mis en place en France dès le début de la transfusion, et sont défendus depuis 1949 par la Fédération Française pour le Don de Sang Bénévole (FFDSB).
Le volontariat
Le donneur doit réaliser le don de façon volontaire, c'est à dire qu'il ne doit pas être contraint de le faire. Cela doit être un choix personnel de solidarité.
Le bénévolat
Le don doit être réalisé gratuitement. Ce don doit être désintéressé et ne doit pas aboutir à une rémunération ou avantage en nature. L'absence de contrepartie participe à la sécurité transfusionnelle.
L'anonymat
Le don ne doit pas être réalisé pour un receveur précis, et le receveur ne peut pas savoir de qui vient le don. Ainsi, les poches sont identifiées par un simple code à barres. Seul l’EFS, sous couvert du secret médical, peut faire la liaison entre cette identification et le nom du donneur en cas de problème médical.
La responsabilité
Le donneur par son don est responsable vis à vis du receveur. Il s’engage donc à ne dissimuler aucun élément pouvant nuire à la santé du receveur. Cet engagement de sincérité concerne les antécédents médicaux antérieurs au don, mais aussi les symptômes infectieux pouvant se révéler jusqu'à 15 jours après le don.
Le non profit
L’EFS (Etablissement Français du Sang), opérateur unique public de la transformation du sang en France, s’engage à ne pas tirer profit de son activité. Le tarif d'une poche de sang est fixé par l'Etat et correspond aux frais engagés pour collecter, préparer, qualifier et distribuer les produits sanguins labiles (PSL).