Alors que l'Agence Régionale de Santé (ARS) de la Gironde a confirmé l'infection de sept personnes par le virus du Nil, l'Etablissement Français du Sang (EFS) doit s'adapter pour assurer la santé des patients devant recevoir des transfusions sanguines.
Ce sont désormais sept cas d’infection par le virus du Nil qui ont été identifiés en Gironde, selon un communiqué publié le 9 août par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Parmi eux, quatre sont avérés et trois restent encore "en attente de confirmation".
Il s’agit des premiers cas humains recensés en Nouvelle-Aquitaine, les autres n’ayant jusqu’à présent été déclarés "que dans le pourtour méditérranéen", soit dans les régions Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) et Occitanie.
Le virus du Nil, aussi connu sous le nom de virus West-Nile, est une maladie à déclaration obligatoire depuis 2021. Lorsqu’un cas est identifié, les autorités sanitaires enquêtent sur les lieux de contamination et repèrent de potentiels autres cas.
L’infection au virus West-Nile est une maladie virale transmise par les moustiques du genre Culex. Dans 80 % des cas, l’infection humaine au virus West Nile est dite "asymptomatique", c’est-à-dire que le patient ne présente aucun symptôme".
Ce virus ne peut pas se transmettre entre hommes, sauf dans le cas de greffes ou de transfusions sanguines. Pour éviter cela, des mesures spécifiques sont mises en place. Les donneurs de sang ayant un risque non négligeable d'être infectés par le moustique sont écartés du don de sang. Il s'agit d'un ajournement temporaire.