A Vancouver, au Canada, le refus d'une femme à son entretien pré-don a entrainé de vives réactions dans le pays et une pomélique s'est donc engagée par les médias car elle est transgenre.
Cette femme donne pourtant régulièrement son sang depuis des années et sa transgénie a été clairement signalée lors des précédents dons de sang sur le même site où le refus a été prononcé. Le personnel, lors de ce refus, a expliqué à la femme que le cas des transgenres n'avait jamais été traité lors de la mise en place de la politique d'exclusion des donneurs de sang.
La femme outrée, a donc prévenu les médias de ce refus. Elle a précisé qu'elle était disposée à répondre à toute question médicale pertinente, mais ne comprenait pas pourquoi on lui a demandé si elle avait ou non subi une chirurgie pour son changement de sexe.
Selon les critères d'exclusion, elle explique que le report de cinq ans du don de sang dans le cas de relations homosexuelles ne la concernait pas, pas plus que les restrictions en raison de voyages. Face à ce refus, elle envisage de déposer une plainte auprès du tribunal des droits de la personne.