Une femme enceinte a contracté le VIH à la suite d'une transfusion sanguine avec du sang contaminé dans un hôpital gouvernemental de Sattur, dans l’État indien du Tamil Nadu, ont rapporté les médias locaux.
Selon The Hindu, la femme devait avoir une transfusion sanguine afin de traiter la patiente pour une anémie. Pour réaliser cette transfusion, des poches de sang sont parvenues de l'hôpital gouvernemental de Sivakasi le 3 décembre.
L'enquête préliminaire a mis en évidence de nombreux dysfonctionnements au niveau du centre de transfusion sanguine. Le donneur de sang avait réalisé un don de sang le 30 novembre dernier. Peu de temps après, il a découvert sa séropositivité à la suite d'un bilan de santé.
Il a donc rapidement prévenu le service de transfusion sanguine, mais malheureusement la poche de sang avait déjà été transfusée. Mais pourquoi le laboratoire qui réalise les analyses avant les transfusions sanguines n'a pas découvert la présence du VIH chez le donneur de sang ? Le technicien de laboratoire qui a fait l'analyse a étiqueté le tube négatif au VIH. Erreur d'étiquetage du tube, erreur dans les analyses ?
L'enquête a également mis en évidence que le donneur de sang avait déjà été trouvé positif au VIH lors de son don de sang en 2016. Mais le centre de transfusion sanguine n'avait pas prévenu le donneur de sang des résultats positifs. Comment un donneur de sang positif au VIH peut-il de nouveau donner son sang ?
Une enquête approfondie est en cours afin de mettre en évidence les raisons de ces dysfonctionnements et de trouver des solutions. En attendant, des mesures d'urgence ont été mises en place afin de garantir la sécurité transfusionnelle des patients.
Pour la femme infectée, les mesures spécifiques ont été mises en place dans le suivi de sa grossesse jusqu'à son accouchement prévu ce mois-ci. Il reste à déterminer si le bébé sera infecté par le VIH.