Actualité du don de sang et de la transfusion
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Risque de transmission de la variole du singe

photo de globules rouges

Du fait de la propagation de la viariole du singe en Occident depuis plus d'un mois, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) préfère prendre ses précautions et a émis une série de recommandations concernant les dons de produits du corps humain (PCH), dont le don du sang.

Cette zoonose aux symptômes proches de la variole (en moins grave), habituellement cantonnée à une dizaine de pays africains, se propage en Occident depuis un mois, sans que les causes de cette épidémie ne soient connues. A l'heure actuelle, la propagation de la variole du singe reste faible.

Cette maladie peut se transmettre par un contact avec les lésions cutanées et par les gouttelettes respiratoires. La transmission par voie aérosol semble plus que probable. En revanche, il n’a toujours pas pu être déterminé si le virus peut se transmettre par voie sexuelle ou sanguine. Si le virus a bien été détecté dans le sang des patients, aucun cas de transmission sanguine de la variole du singe n’a été documenté à ce jour.

Face au peu de connaissances à l'heure actuelle sur ce virus, le HCSP a préféré diffuser rapidement des recommandations, afin d'assurer la sécurité des malades devant recevoir des produits issus du corps humain.

Ainsi, les personnes ayant reçu une dose du vaccin anti variologique de 3ème génération Imvanex sont exclus de tout don de PCH pendant quatre semaines. Pour rappel, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande d’administrer ce vaccin aux cas contacts. Plusieurs dizaines de personnes l’ont déjà reçu en France.

S’agissant du don de sang et d’organes par donneur vivant, le HCSP recommande un ajournement du don de 21 jours pour les cas contacts et de 42 jours pour les cas confirmés à partir du début des signes cliniques.