A la suite de la publication d'un article dans le journal algérien Achourouk, le 15 août 2015, dénoncant l'existence d'un trafic de poches de sang entre l'Algérie et certaines cliniques privées tunisiennes et marocaines, des enquêtes ont été lancées par la Tunisie et l'Algérie.
Selon le journal, ce trafic mis en place entre des hôpitaux algériens et des cliniques privées tunisiennes et marocaines dure depuis 3 ans avec plus de 7 000 poches de sang qui auraient été volées en Algérie pour être revendues en Tunisie et en Algérie.
Face à cette déclaration, le directeur général de l’inspection médicale au ministère de la Santé, Samir Abdeljaoued, a annoncé qu’une enquête a été ouverte dans les établissements de santé privés afin de s’assurer de la véracité de cette information.
Le directeur général du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) de Tunisie, Hmida Salama a rapidement reppelé que le pays disposait de dispositif législatif encadrant la transfusion sanguine et ne pense pas qu'un tel trafic ait été mis en place.