Alors que l'ouverture du marché du plasma en France a été mise en place à la suite d'une décision de justice, les associations de donneurs de sang et plusieurs élus souhaitent durcir les contrôles, afin de garantir les principes éthiques du don.
Alors que l'Etablissement Français du Sang (EFS) fournit des poches de plasmas aux établissements de soins, provenant de dons respectant les principes éthiques du don de sang, les autres entreprises n'ont pas cette obligation. Ce qui pose un problème dans la culture française. Ces principes d'éthiques reposent sur la gratuité des dons, anonymat et volontariat en France.
Depuis maintenant trois ans, l’Union départementale des donneurs de sang de la Drôme et son conseiller éthique, Jean-Pierre Basset, n'admettent pas que des industries ne respectent pas ces principes et souhaitent qu'une traçabilité des plasmas rentrant en France soit mise en place.
Pour parvenir à faire évoluer la loi, un courrier, accompagné d’un dossier argumentaire, invite ainsi les députés et sénateurs à rendre obligatoire la traçabilité des plasmas entrant dans la composition de médicaments dérivés du sang prescrits sur le territoire français. Une action qui coïncide avec l’examen prochain du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
L’Union départementale des donneurs de sang de la Drôme espère que leurs revendications vont être entendues par les élus, et notamment les nouveaux élus qui ont intégré l'hémicycle lors des dernières élections législatives.