Face à l'épidémie de Zika, des mesures spécifiques ont été mises en place en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique au niveau des dons de sang, afin d'éviter tout risque de transmission du virus lors des transfusions sanguines.
Depuis le 15 février dernier, l'Etablissement Français du Sang (EFS) a mis en place des tests spécifiques pour rechercher l'éventuelle présence du virus Zika dans les dons de sang. Cette mesure s'ajoute aux mesures classiques de sélection des donneurs de sang.
Lors de la mise en place de ces mesures spécifiques, 22 cas confirmés de contamination du virus de Zika ont été découverts dans la population en Guadeloupe et à Saint-Martin. Dans le même temps, la Martinique et la Guyane sont bien plus touchés par le virus, car on parle d'épidémie.
"Nous prenons le Zika au sérieux. Nous demandons aux donneurs si dans les 28 jours ils ont eu une relation sexuelle avec un partenaire malade. Toute personne qui nous déclare de la fièvre ne pourra pas donner son sang", explique le Dr Edgard Ozourma, médecin de prélèvements.
"Pour nous, la procédure ne change pas par rapport à celle qui avait été mise en place lors du chikungunya en 2014", ajoute Mme Stradel.
La recherche du virus du Zika a été mise en place à l'Etablissement Français du Sang de Marseille. Ainsi, lors de chaque don de sang, un prélèvement supplémentaire est effectué pour être transmis au laboratoire de Marseille pour vérifier l'absence du virus Zika.