Depuis ces dernières années, le virus de l'hépatite E est de plus en plus présent dans la population et particulièrement en Angleterre. Mais celui-ci n'est pas dépisté dans les dons de sang, ce qui conduit à de probables contaminations de malades.
Il y a quelques mois, une étude sur la prévalence du virus en Angleterre avait démontré que la réalisation du dépistage chez les donneurs serait nécessaire afin de réduire la propagation du virus et les cas de contamination par transfusion. Les signes cliniques du virus sont semblables à ceux des autres virus à tropisme hépatique. Mais chez les patients immunodéprimés (faible immunité), l'infection est plus importante.
Une nouvelle étude a été publiée par une équipe de scientifiques néerlandais sur 40 000 dons de sang entre 2011 et 2012. Elle met en évidence que 13 donneurs de sang étaient infectés par le virus de l'hépatite E. Dans leur étude, les scientifiques ont également étudié un autre groupe de 5000 donneurs de sang dont le virus était présent chez 26%.
Ces deux études sur des populations différentes montrent la prévalence élevée du virus de l'hépatite E. Faut-il mettre en place des analyses de dépistage de ce virus ? La réponse est débattue par les experts de chaque pays, mais le problème est que les sources de transmission du virus sont multiples (animaux domestiques et de bétail, surtout le porc).