Face à un risque de piratage d'un appareil de transfusion sanguine, l'administration américaine fait interdire cet appareil afin d'éviter tout risque de piratage des données des établissements de soin dans le pays.
Actuellement, l'industrie des technologies médicales ne prend pas suffisamment les menaces de cyber-attaques au sérieux lors de la mise aux points de leurs appareils. L'administration américaine quant à elle, limite les risques de piratage.
Dans cet objectif, l'administration américaine a interdit la commercialisation d'un appareil de transfusion sanguine afin d'éviter les risques de piratage. Cet appareil comporte plusieurs vulnérabilités informatiques pouvant entrainer de sérieux problèmes. Si une cyber-attaque se produisait, la santé des patients pourrait être mise en danger par la manipulation des données via le contrôle des transfusions en cours.
En 2008, des chercheurs avaient mis en évidence la manipulation informatique d'un peacemaker simplement parce que l'industrie ayant fabriqué ces peacemakers n'avait pas pris en compte la sécurité dans leur dispositif.