Actualité du don de sang et de la transfusion
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Ramadan, un mois critique pour le don du sang

Affiche : Réserves fragiles, je donne dès maintenant

Au centre régional de transfusion sanguine de Casablanca, comme partout au Maroc, le constat est alarmant en ce début du mois de Ramadan, où les réserves de sang sont déjà critiques et les donneurs se font rares.

Pourtant comme chaque année, l’Agence marocaine du sang adapte ses collectes de sang pour permettre aux musulmans de continuer à donner leur sang malgré le jeûne et ses contraintes physiques et pour la santé.

En temps normal, les centres de don de sang ouvrent à 9h du matin, ce qui peut déjà en dissuader certains. Mais avec le Ramadan, l’affluence est encore plus faible. Pour encourager les dons, les horaires sont aménagés, les centres restant ouverts après la rupture du jeûne, jusqu’à minuit. Cependant, la fréquentation ne suit pas.

Beaucoup pensent que donner son sang en période de jeûne est risqué, qu’ils vont se sentir faibles ou fatigués. Une idée reçue qui pèse lourd sur les réserves. Le problème est récurrent chaque année. Mais cette fois-ci, la situation est d’autant plus préoccupante que la demande reste constante.

Chaque région du Maroc a des besoins spécifiques en matière de transfusion sanguine. Casablanca, en raison de sa densité de population et du nombre élevé d’hôpitaux, est particulièrement sous pression avec des besoins d'environ 600 poches de sang par jour.

Si des milliers de Marocains ont répondu présents après le séisme d’Al Haouz, la mobilisation reste insuffisante au quotidien. Les stocks de sang ne doivent pas dépendre uniquement des catastrophes ou des appels de dernière minute. Chaque goutte de sang compte.