Une épidémie de Chikungunya touche actuellement la région de Rome et inquiète les responsables des centres de transfusions sanguines qui doivent assurer la sécurité transfusionnelle malgré le risque de transmission de l'agent infection par transfusion.
Au moins 64 cas de chikungunya ont été découverts dans la région de Rome. La plupart des personnes infectées résident ou ont séjourné à Anzio (54 cas), une station balnéaire proche de la capitale italienne, 10 ans après une flambée épidémique qui avait touché près de 250 personnes dans le nord-est du pays.
Pour réduire le risque de propagation du Chikungunya, les autorités ont mis en place une démoustification. La ministre de la Santé se dit inquiète, estimant que les autorités sanitaires de la capitale « ont trop attendu ». « L’alerte a été donnée le 7 septembre dernier, et il aurait fallu agir plus tôt », a-t-elle regretté.
Cette épidémie a également un inpact sur la transfusion sanguine du fait de la transmission de cet agent pathogène. Pour réduire ce risque, les banques de sang ont pris des mesures de précaution. Les dons de sang ont été suspendus pour un mois dans le sud-est de la capitale et à Anzio, et ceux déjà réalisés sont mis en quarantaine.
Pour assurer les transfusions sanguines des malades, les banques de sang ont demandé à d'autres villes de leurs envoyer des poches de sang. Ainsi, la ville de Florence et la vallée d’Aoste sont déjà venues au secours de la capitale, en envoyant des poches de sang.