Alors que les aides internationales se multiplient afin de permettre le développement de la transfusion sanguine dans les pays en voie de développement, les problèmes de sécurité transfusionnelle sont toujours présents avec un nouveau cas.
Admis à l’hôpital Adlucem de bonamoussadi Sable, l’homme souffre d’une anémie d’après le diagnostic médical. 2 poches de sang sont prescrites et la famille se rend aussitôt à l’hôpital Catholique Notre Dame de L’espoir de Logpom (hôpital des soeurs), pour les récupérer.
De retour à l’hôpital Adlucem avec les poches de sang, les médecins ont le réflexe de contrôler les deux poches, et constatent que celles-ci sont infectées, l’une par le V.I.H et l’autre par l’hépatite. Les médecins refusent les poches et l’épouse du patient retourne avec son fils à l’hôpital des soeurs, pour rapporter les poches contaminées. Celles-ci sont récupérées par la banque de sang, en échange de deux autres poches, qui s'avèreront saines cette fois-ci.
Le Directeur de l’hôpital Notre Dame de L’espoir de Logpom a confirmé que les poches de sang étaient bien contaminées par des virus. Selon ce dernier, le problème est survenu à cause d’un réactif en cours de péremption utilisé par leur fournisseur.