Au Brésil, deux cas de transmission du virus Zika ont été découverts à la suite de transfusions sanguines. Face à ce risque pour les receveurs, l'Organisme Mondial de la Santé (OMS) préconise une exclusion des donneurs de sang à risque.
Depuis plusieurs semaines, le virus Zika se propage en Amérique du Sud à cause des moustiques, malgré les actions des autorités sanitaires, ce qui a de graves conséquences en terme de santé publique, notamment pour les femmes enceintes.
Avec la découverte de deux cas de contamination lors d'une transfusion sanguine, des mesures afin de limiter le risque pour les malades transfusés, doivent être prises, surtout dans les pays limitrophes des zones épidémiologiques.
Au Canada, la Société Canadienne du sang et Héma-Québec, ont mis en place dès le début de la semaine dernière, des restrictions pour le don de sang spécifiques à cette épidémie du virus du Zika, avant même la découverte des premiers cas de transmission par transfusion.
Ainsi, les donneurs de sang qui reviennent d'un séjour dans une destination autre que la portion continentale des États-Unis ou de l'Europe, devront attendre 21 jours après leur retour au Canada avant de faire un don de sang. La même exigence s'applique aux donneurs de cellules souches et de sang de cordon ombilical qui reviennent d'un séjour à l'étranger.
Le 7 février, la ministre de la Santé, Marisol Touraine a annoncé que la France était attentive à cette épidémie et des restrictions pour le don de sang ont été mises en place pour les personnes qui reviendront de ces pays endémiques.