Afin d'assurer la sécurité transfusionnelle des patients, de nombreuses contre-indications ont été mises en place par les autorités sanitaires en France pour éviter tout risque de transmission d'un agent pathogène du donneur au receveur.
Le don de sang est un geste essentiel qui peut sauver des vies. Chaque jour, 10 000 dons sont nécessaires pour assurer les réserves de sang. Et même si de nombreuses personnes sont encouragées à donner leur sang, il existe plusieurs contre-indications, comme la transfusion sanguine.
Même si les poches de sang sont soigneusement testées et contrôlées après le don, les personnes qui ont reçu du sang lors d'une transfusion sont susceptibles d'avoir été contaminées par des agents infectieux non encore détectés.
La raison de cette contre-indication est basée sur le fait qu'il y ait pu avoir un risque théorique et encore non identifié durant la transfusion avec la transmission d'un agent infectieux, comme par exemple un virus, des agents transmissibles non-conventionnels ou des prions qui occasionnent des pathologies neurologiques sévères.
Par principe de précaution, de manière à ne pas retransmettre cet agent à un patient qui serait transfusé, les patients qui ont été transfusés ne sont pas autorisés à donner leur sang. Cette contre-indication est permanente. Toutefois, les personnes ayant été transfusées peuvent se mobiliser pour le don de sang en trouvant des donneurs de sang.