Le Dr M'Banga Djimadoum, directeur général du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) tire la sonnette d'alarme sur le manque de dons du sang que subit le Tchad lors d'une formation sur le don volontaire de sang dans la capitale.
Le Tchad manque, tout au long de l'année, de sang pour assurer les besoins des malades en transfusions sanguines. Les transfusions sanguines sont assurées essentiellement par le don de sang familial qui représente 90% des transfusions sanguines.
Le CNTS souhaite que la part des dons de sang bénévole augmentent, afin d'augmenter la sécurité transfusionnelle et augmenter le stock de sang pour les malades. L'OMS a prouvé que les systèmes de transfusion reposant sur les dons familiaux sont associés à une fréquence élevée d'infections transmissibles par le sang et que les dons volontaires faits par les donneurs appartenant à des catégories de personnes à faible risque et donnant régulièrement leur sang sont le gage d'un approvisionnement en produits sanguins sûrs et adéquats.
Le Tchad a pourtant investit dans le développement du don de sang bénévole et a même offert un CNTS neuf il y a deux ans afin d'accueillir les donneurs de sang. Mais le site n'a pas permis de recruter des nouveaux donneurs de sang et reste le plus souvent vide.