Afin de réduire les transfusions sanguines, une nouvelle approche a été mise en place par des experts dans ce domaine, qui se développe dans de nombreux pays du monde, notamment grâce à la mise en place de protocoles.
Cette nouvelle méthode de gestions des anémies par les médecins, afin d'éviter au maximum la réalisation de transfusions sanguines, est appelée "Patient Blood Management". Plusieurs pays l'ont déjà mise en place, comme la France, ayant permis une réduction importante des transfusions.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, les femmes souffrent d’anémie si leur taux d’hémoglobine est inférieur à 12 grammes par décilitre, et pour les hommes, ce seuil est défini à 13 g/dl. En cas de perte de sang lors d’une opération, le taux d’hémoglobine du patient baisse, nécessitant une transfusion sanguine.
Pour réduire ce risque, alors que l'anémie chez les femmes et chez les hommes avant une opération est fréquente, ont été mis en place des protocoles pour permettre à tous d'avoir une hémoglobine au dessus de 13g/dl avant toute opération avec risque de saignement important.
Dans environ un tiers des cas, l’anémie est due à une carence en fer. Cette carence peut être corrigée en plusieurs mois, en modifiant l'alimentation du patient ou en ingérant des pilules, mais pas toujours bien tolérées. En cas d'opération urgente, il est possible de faire une injection.
Le Patient Blood Management consiste à mettre en place une organisation pour une meilleure préparation aux opérations des patient. Le but étant non seulement de prévenir les transfusions inutiles et leurs éventuels effets secondaires, mais également de réduire de manière statistiquement significative le risque de décès par anémie.