Dès le 1er septembre prochain, les conditions pour pouvoir donner son sang vont être assouplies, comme le précise un décret publié au Journal officiel par le gouvernement du 10 avril 2025, qui a mis à jour les contre-indications.
Chaque année, un million de personnes sont soignées grâce aux dons du sang. Afin d'inciter plus de Français à effectuer ce geste qui peut sauver de nombreuses vies, les conditions pour pouvoir devenir donneur vont être allégées.
Les critères de sélection des donneurs de sang sont régulièrement réévalués sur demande de la Direction générale de la Santé. La dernière révision a permis de les faire évoluer dans le sens d'une simplification.
Aujourd'hui, une personne ayant réalisé une séance d'acupuncture, de la mésothérapie, un tatouage, un piercing ou une endoscopie ne pouvait pas donner son sang pendant quatre mois.
A partir de septembre, le délai sera divisé par deux, passant à deux mois seulement. Cette réduction peut permettre d'avoir beaucoup plus de donneurs, qui aujourd'hui se présentaient pour donner dans cette période de 2 à 4 mois.
De plus, l'ajournement des donneurs en cas d'utilisation de substituts osseux en implantologie dentaire est désormais supprimé. L'arrêté modifie les dispositions relatives aux donneurs porteurs d'hémochromatose génétique qui pourront, dès leur première saignée, se rendre en collecte.
En revanche, les autres contre-indications demeurent les mêmes : peser moins de 50 kg, le nombre de partenaires sexuels, avoir effectué certains voyages...