Afin d'améliorer la sécurité transfusionnelle dans les pays touchés par le virus Zika, la fondation Pro-Sang / Blood Center de São Paulo a mis au point une nouvelle méthode de détection du virus chez les donneurs de sang.
Soutenu par la Fondation pour l'État de São Paulo (FAPESP), ce projet a permis d'obtenir des résultats rapides. Cette méthode d'analyse n'a pas pour but d'être utilisée pour l'analyse de l'ensemble des donneurs de sang.
Sa mise en place devrait être limitée à quelques donneurs de sang. L'idée est d'utiliser cette méthode dans le dépistage des poches de sang à utiliser pour les femmes enceintes ou les transfusions intra-utérines.
Toutes les transmissions du virus Zika au Brésil suite à une transfusion sanguine n'ont conduit à aucun développement de symptômes chez les patients. Mais pour les femmes enceintes, le risque de développement de la microcéphalie chez le foetus n'est pas exclu.
Pour éviter ce risque, il a été décidé de transfuser des poches dépourvues de virus Zika chez les femmes enceintes. Ce test devrait être mis en place rapidement par le Centre de Transfusion Sanguine du Brésil. Il devrait être réalisé, selon les estimations, à environ 0,16% du stock de sang.