Une nouvelle étude, réalisée sur les donneurs de sang, montre que plus de 80% des adultes américains ont maintenant des anticorps contre le coronavirus, acquis soit par des infections, soit par des vaccinations.
Les échantillons des donneurs de sang sont une source importante de recherche épidémiologique partout dans le monde, car ils permettent de faire des études sans les contraites de devoir faire prélever des personnes pour effectuer les analyses.
Cette étude, basée sur les données des donneurs de sang, estime qu’en mai 2021, plus de 80% des Américains de plus de 16 ans avaient des anticorps. Cependant, les auteurs avertissent que leurs résultats peuvent ne pas être applicables à l’ensemble de la population américaine, car les donneurs de sang ne représentent pas la totalité de la population.
“Malgré la pondération pour ajuster les différences démographiques, ces résultats d’un échantillon national de donneurs de sang peuvent ne pas être représentatifs de l’ensemble de la population américaine”, précise les scientifiques.
En juillet 2020, l'équipe de scientifiques a analysé les échantillons des donneurs de sang à la recherche des anticorps spécifiques à la Covid-19. Puis, en décembre 2020, après le début de la campagne de vaccination, elle a testé les donneurs de sang pour différencier les résultats d’anticorps positifs induits par une infection ou par un vaccin. Ces mêmes analyses ont été renouvelées en mai 2021.
En utilisant ces résultats, ils ont estimé qu’en juillet 2020, 3,5% des Américains de plus de 16 ans avaient des anticorps contre le virus alors qu’ils étaient infectés. En mai 2021, la proportion d’Américains avec des anticorps induits par l’infection était estimée à 20,2%. Et lorsque vous combinez les deux types d’immunité, ils ont estimé que 83,3% des adultes avaient des anticorps.
L’équipe prévoit de suivre la prévalence des anticorps anti-coronavirus chez les donneurs de sang d’ici décembre 2021.