Alors qu'aux Etats-Unis, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, et les femmes ayant des relations sexuelles avec ces hommes, ne peuvent plus donner leur sang durant 3 mois après leur dernier rapport, des chercheurs envisagent une nouvelle approche.
Des chercheurs, qui ont recruté environ 1 600 hommes gays et bisexuels dans huit régions métropolitaines, espèrent identifier un ensemble de questions de dépistage qui peuvent différencier les hommes qui sont plus susceptibles d’avoir récemment contracté le VIH de ceux qui sont moins susceptibles d’avoir récemment contracté le virus.
Les participants au projet, connu sous le nom d’étude ADVANCE, ont répondu à une variété de questions sur leurs comportements récents à risque, comme s’ils avaient de nouveaux partenaires sexuels ou s’ils prenaient des médicaments prophylactiques pré-exposition, connus sous le nom de PrEP, qui réduisent le risque d’infection par le VIH. Le sang des participants a également été testé pour le VIH et les médicaments antirétroviraux utilisés dans la PrEP.
Les chercheurs ont déjà partagé une analyse intermédiaire avec la FDA, pour que la Food and Drug Administration envisage une évolution de la législation afin de se baser sur les risques individuels et non un risque d'une catégorie de personnes.
“Bien que nous n’ayons pas été informés par la FDA des changements de politique pour le moment, la Croix-Rouge se réjouit d’un avenir dans lequel l’éligibilité au don ne sera pas basée sur l’orientation sexuelle, et davantage de personnes en bonne santé pourront donner du sang pour aider les patients dans le besoin”, explique Susan Stramer, vice-présidente des affaires scientifiques de la Croix-Rouge américaine.