Même si l'ensemble des besoins transfusionnels des malades a été assuré en France, l'Etablissement Français du Sang (EFS) constate un net ralentissement des dons de sang depuis le début de l'année.
Alors que la crise sanitaire en 2020 avait conduit à une réorganisation des collectes de sang suite à la fermeture des établissements scolaires, au confinement général et à la généralisation du télétravail, l'EFS était parvenu à maintenir un stock de sang suffisant.
Cette année, l'EFS a de plus grosses difficultés à maintenir un stock au dessus des 100 000 poches de sang, alors que l'idéal se situerait au delà des 110 000 poches, d'autant que les mesures sanitaires prises par le gouvernement sont moins contraignantes.
« La situation n’est pas alarmante, nous parvenons à couvrir les besoins de toute la France […], soit 10.000 dons par jour », assure Sophie Titoulet, directrice de la communication de l’EFS Auvergne-Rhône-Alpes, « mais les appels aux dons, essentiels, doivent se poursuivre. Les partenaires associatifs, le millier de collaborateurs de l’EFS, s’y emploient sans relâche.»
Afin d'améliorer la situation, l'EFS a procédé à de nombreux appels aux dons de sang cette année. Et l’appel au don du mois de septembre n’a pas produit les résultats escomptés. De plus, les régions prélevant le plus de dons de sang aident les régions en difficulté en leur envoyant des poches de sang.