Depuis ce lundi 15 août, un homme ayant eu une relation sexuelle avec un autre homme peut donner son sang au Canada, un an après son dernier rapport et non plus cinq, comme le prévoyait la législation de 2013.
Mais cette évolution n'est pas satisfaisante pour les associations homosexuelles qui militent pour une ouverture du don de sang dans les mêmes conditions que pour les hétérosexuels, car ces personnes ne présentent pas plus de risques que les autres.
Toutefois, les données scientifiques prouvent que les modifications des conditions d'acceptation des homosexuels hommes au don de sang n'augmenteraient pas le risque pour les personnes transfusées. Avec l'ouverture du don de sang aux homosexuels sans conditions spéciques dans certains pays, des nouvelles données scientifiques vont peut être apporter la preuve de l'absence d'augmentation du risque chez les receveurs.
Au Canada, certains scientifiques veulent déjà aller plus loin dans l'ouverture du don de sang en permettant aux homosexuels ayant une relation stable avec un conjoint depuis au moins un an de donner leur sang de façon régulière.