Dans la Drôme, l’Union départementale pour le don du sang se mobilise, une nouvelle fois, contre l’arrivée sur le marché de plasma sanguin commercialisé par la firme multinationale Octapharma, qui remet en cause les principes éthiques du don de sang.
Afin de dénoncer ce que prépare le projet de loi de finance 2017 de la sécurité sociale, l’Union départementale pour le don du sang bénévole de la Drôme interpelle actuellement les parlementaires sur l'ouverture des plasmas thérapeutiques a la concurrence.
Cette arrivée sur le marché de plasma sanguin commercialisé par la firme multinationale Octapharma, dont le siège est en Suisse, à Lachen, leur apparaît « inadmissible » car elle remet en cause les pincipes éthiques du don de sang.
En saisissant les députés et sénateurs, les donneurs de sang de la Drôme ont trois exigences pour contrecarrer l’importation du plasma d’Octapharma qui récupère des poches de sang d’un peu partout dans le monde : « La création d’un dispositif habilité à vérifier l’origine éthique du plasma qui va entrer dans la composition de médicaments ; l’obligation de traçabilité pour toutes les poches de plasma entrant dans la composition de médicament ; surseoir à l’autorisation de mise sur le marché aussi longtemps que l’organisme de contrôle n’est pas créé ».
L’initiative drômoise devrait être reprise par l’Union régionale Auvergne-Rhône-Alpes des donneurs de sang. Dans le même temps, d’autres régions envisagent la même démarche afin que les députés prennent en compte l'importation des plasmas thérapeutiques.