Suite à la proposition de loi du député socialiste Gérard Leseul en décembre dernier, le gouvernement français a réaffirmé la nécessité de maintenir l'interdiction de pouvoir donner son sang pour les personnes ayant un antécédent de transfusion.
Le don de sang est un acte altruiste qui peut sauver des vies, car il contribue à maintenir des stocks de sang suffisants pour répondre aux besoins médicaux de la population. Mais il est indispensble d'assurer la sécurité des personnes transfusées par des moyens de prévention, comme les contraintes pour les dons de sang.
Ainsi, il existe certaines contre-indications médicales qui peuvent empêcher temporairement ou définitivement une personne de faire un don de sang. Ces contre-indications visent à garantir la sécurité du donneur ainsi que celle du receveur du sang.
Il est important de noter que les critères peuvent évoluer en fonction des avancées scientifiques et des besoins en matière de sécurité sanitaire. C'est dans un but d'évolution de la législation que le député socialiste a fait sa proposition d'ouvrir le don de sang aux personnes transfusées.
Les personnes ayant un antécédent de transfusion sont exclues définitivement du don de sang. Cette décision a été motivée à la fin des années 1990 par le bilan de la transmission de l’hépatite C et la preuve de la transmission par le sang des Agents Transmissibles Non Conventionnels (ou ATNC, autrement nommés prions).
Le gouvernement a décidé de refuser l'évolution de la législation pour ces personnes, car même si le risque de transmission de l'hépatite C est maitrisé à ce jour avec des tests de laboratoire, le risque de transmission d'ATNC est toujours présent.