Le 7 juin dernier, le Laboratoire français du Fractionnement et des Biotechnologies (LFB) a lancé en présence de François Hollande, Président de la République Française, la construction d'une usine ultra moderne près d'Arras en France.
L'usine en construction coûtera environ 300 millions d'euros pour une surface de 36 000 mètres carrés entièrement dédiés à la production de médicaments dérivés du sang. Avec cette nouvelle usine, le LFB souhaite développer sa stratégie d’internationalisation.
Le LFB produit des médicaments issus des dons de sang prélevés en France par l'Etablissement Français du Sang (EFS), qui sont utilisés pour deux tiers à soigner les personnes atteintes de maladies rares, telles que l'hémophilie.
Avec cette usine, le LFB aura la capacité de tripler la production de ces médicaments en traitant 2,7 millions de litres de plasma dès sa mise en route en 2021, pour répondre à une demande mondiale en pleine expansion.
Ainsi en 2021, le LFB pourra ainsi traiter au total 3,6 millions de litres de plasma via trois sites de productions, dont celui d'Arras. Pour parvenir à traiter autant de plasmas, l'EFS devra recruter de nombreux donneurs de plasmas, sinon, le LFB sera dans l'obligation de trouver d'autres "fournisseurs", à l'étranger, en Europe et aux Etats-Unis.