Afin d'assurer la sécurité des patients recevant une transfusion sanguine, la legislation française a mis en place de nombreuses contre-indications qui conduisent malheureusment certains donneurs de sang à ne pas pouvoir donner.
Donner son sang est un acte de solidarité qui sauve des vies. Le sang est crucial dans le traitement de nombreux accidents, blessures graves, interventions chirurgicales, maladies chroniques et troubles médicaux.
Toutefois, tout le monde ne peut pas donner son sang, et certains traitements sont notamment contre-indiqués, mais également certains faits de la vie courante ou pathologie du donneur. Le délai de contre-indication du donneur au don du sang dépend du type de risque pour le patient en cas de transfusion.
C’est lors d’un entretien avec un médecin ou un infirmier de l'Etablissement Français du Sang, que les contre-indications potentielles sont évaluées. Parmi elles, on trouve certaines prises de traitement, qui ne permettent actuellement pas de donner son sang.
Ainsi, 18 principes actifs tératogènes avérés sont incompatibles avec un don de sang. Une substance ou un médicament est dit « tératogène » lorsqu’il est susceptible de provoquer des malformations chez l’embryon lors de son développement in-utero. Chacun de ces actifs dispose d’une durée d’ajournement différente.
Par contre, certaines contre-indications sont permanentes, comme un traitement hormonal de croissance avant 1989, des antécédents de transfusion sanguine ou de greffe, l'usage de drogues par voie intraveineuse ou intramusculaire ou toutes maladies transmissibles par le sang.