Si plusieurs mosquées en France organisent sans difficultés, régulièrement ou de façon épisodique, des collectes de sang, la mobilisation des musulmans pour le don de sang peine à se généraliser, alors que cela est compatible avec leur religion.
Donner son sang est un acte important, car cela permet de sauver des vies chaque jour, que ce soit à la suite d’un accident, lors d’une intervention chirurgicale ou encore pour traiter des maladies comme l’anémie sévère ou d’autres pathologies qui entraînent des pertes de sang importantes.
Pourtant, les freins au don demeurent chez les musulmans, alors que de nombreux patients issus des communautés musulmanes souffrent d’anémie ferriprive. L’anémie ferriprive, qui comme son nom l’indique résulte d’une carence en fer, est assez fréquente dans de nombreuses communautés, y compris dans les communautés musulmanes.
Pour inciter cette communauté à réaliser des dons de sang, l'Etablissement Français du Sang rapelle que donner son sang, en plus d’être un acte citoyen, est aussi un acte qui respecte l’une des finalités de l’Islam, à savoir la préservation de la vie humaine.
De plus, l'établissement demande aux mosquées de parler du don de sang réglièrement, notamment pendant les cours religieux, les cours d’arabe, dans les médias communautaires, etc. Le but est de casser les idées reçues sur cet acte.