Le don de plasma est devenu une nouvelle priorité pour l'Etablissement Français du Sang (EFS), car la France souhaite être moins dépendant des autres pays dans la fabrication des médicaments dérivés du sang.
Lors de la période de confinement à cause de la Covid-19, les pays européens ont constaté un arrêt de la production des médicaments dérivés du sang et une baisse des dons de plasma, conduisant à une pénurie de ces médicaments.
Le plasma, c'est la partie liquide du sang dans laquelle circulent les cellules sanguines (globules rouges et blancs, plaquettes). Il contient des protéines essentielles pour soigner de nombreux patients souffrant de troubles de la coagulation comme les hémophiles, les grands brûlés, mais aussi les patients atteints de déficits immunitaires et de certaines maladies auto-immunes.
Pour développer le don de plasmas et améliorer la production de ces médicaments en France, l'EFS a l'ambition de recruter de nouveaux donneurs de sang, en mettant en place des campagnes spécifiques à ce type de dons et de donneurs.
« Augmenter les dons de plasma est un défi qui s’offre à nous », lance Christophe Besiers , directeur de l’EFS de Bourgogne Franche-Comté.
Le principe du don de plasma est le même que pour le don du sang. La séance de prélèvement est simplement un peu plus longue, de l'ordre d'une heure trente. Elle se pratique sur rendez-vous dans les Maisons du Don de l'EFS et on peut donner son plasma tous les 15 jours.