La transfusion sanguine en Europe est régie par des directives européennes qui déterminent les normes de qualité et de sécurité pour la collecte, le contrôle, la transformation, le stockage et la distribution du sang humain, et des composants sanguins (directive 2002/98/CE du 27 janvier 2003); les exigences techniques relatives au sang et aux composants sanguins (directive 2004/33/CE du 22 mars 2004); les normes et spécifications communautaires relatives à un système de qualité dans les établissements de transfusion sanguine (directive 2005/62/CE du 30 septembre 2005).
Toutes ces directives permettent de garantir à l'europe des bases communes afin de garantir des transfusions sanguines plus sûres et basées sur de bonnes pratiques, et des normes de qualité et de sécurité. Mais, malgré des bases communes, les systèmes transfusionnelles sont très différents d'un pays à l'autre.
Au niveau des types d'organisation des systèmes de transfusion sanguine, l'Allemagne a choisi de mettre en place un système mixte (public, privé) afin d'instaurer une compétition dans la transfusion sanguine. La Belgique a basé son système transfusionnel sur une quasi-nationale dirigé par la Croix Rouge. Le Danemark, l'Espagne, l'Autriche, la Suisse et la Norvège ont utilisé un système inverse en décentralisant l'oganisation de la transfusion avec pour l'Autriche, la Suisse et la Norvége l'appui de la Croix Rouge. L'italie et la Suéde ont également décentralisé le système transfusionnel au niveau des hôpitaux.
Enfin, le système transfusionnel Français comme le Royaume-Uni, L'Irlande, le Pays-Bas et la Finlande est basé sur une centralisation nationale de la transfusion sanguine sous l'autorité du gouvernement sauf pour la Finlande qui est sous la responsabilité de la Croix Rouge.