La suisse avait entamé depuis 2010 l'ouverture au don du sang pour les homosexuels avec l'appui du Centre de Transfusion Sanguine. Mais, finalement, cette réforme a été simplement annulée.
Le Centre de Transfusion Sanguine Suisse était pourtant favorable en 2010 à l'autorisation des dons du sang pour les homosexuels sous la condition de déterminer une période sans rapport qu'il fallait déterminer. Cette période de non rapport apportait donc la garantie aux receveurs de produits sanguins labiles sans risque de contamination. Ainsi, cette condition évitait d'être dans la limite des tests réalisés chez les donneurs de sang.
Mais, les responsables du centre de transfusion sont revenus sur leur position, ne voulant pas prendre de risque pour les malades transfusés. En effet, la prévalence du VIH chez les hommes gays est dix fois supérieure à celle des hétérosexuels, et leur arrivée parmi les donneurs risque de faire augmenter le taux d'infection des produits, pour l'instant très bas, 4 sur 400 000 en 2011.
Ces exclusions font aussi polimique outre-atlantique. Au canada, les étudiants de l'université Carleton d'Ottawa, ont simplement refusé que l'établissement national de don du sang s'installe dans leurs locaux afin de récolter du sang. Pour ces étudiants, l'exclusion des homosexuels est inadmissible.