En France, l'Etablissement Français du Sang (EFS) grâce à l'ensemble des donneurs de sang, arrive à assurer les besoins de l'ensemble des malades. Mais cela n'est pas le cas dans tous les pays du monde, où les dons de sang manquent.
82 % des habitants de la planète n'ont pas la certitude d'avoir les produits sanguins dont ils pourraient avoir besoin. Et les produits transfusés n'ont pas la garantie de ne pas être contaminés par les virus transmissibles par transfusion.
Les femmes enceintes sont les premières victimes de ce manque de sang (500 000 décès par an), lors d'un accouchement ou au cours de la période post-partum. D'autres personnes meurent également de cette pénurie : les enfants, les victimes de traumatismes et les populations les plus défavorisées...
En plus du manque de sang, dans plusieurs pays, notamment en Afrique subsaharienne, l'accès à des produits sanguins non contaminés et de qualité est loin d'être acquis. Dans de nombreuses régions du monde, le risque de transmission de maladies infectieuses par transfusion et d'accidents dus à des incompatibilités est élevé, faute de qualification du sang. Une quarantaine de pays n'effectue aucune qualification, d'autres ne procèdent qu'à des tests partiels.