Le manque de dons du sang est un problème dans la majorité des pays du monde. Pour faire face à ce problème, des chercheurs au Royaume-Uni ont fait de grand progrès dans la fabrication de sang artificiel qui devraient permettre la première transfusion en 2017.
Au Royaume-Uni, le développement du sang artificiel a franchi un nouveau pas. Le projet développé par le chercheur Marc Turner et financé par la fondation Bill Gates, a annoncé que la première transfusion serait mise en place en 2017.
Pour fabriquer ce sang artificiel, les chercheurs du projet ont développé un procédé qui permet la multiplication des globules rouges à partir de cellules souches humaines. Ces cellules souches humaines peuvent provenir de la moelle osseuse de donneur ou du sang de cordon. Les scientifiques mettent ensuite ces cellules au contact de plusieurs facteurs chimiques qui vont les inciter à se différencier en globules rouges.
La France est également un pionnier dans le développement du sang artificiel. Le professeur Luc Douay, de l'hôpital Saint-Antoine de Paris a développé la production de sang artificiel à partir de cellules souches depuis des années. En 2011, les premiers essais sur l'homme ont été réalisés, avec l'injection de quelques millilitres de ce sang artificiel.
Les premiers essais de ces globules rouges ont montré leur efficacité, et les résultats de survie dans l'organisme sont identiques à ceux des hématies transfusées à partir des dons de sang des donneurs. Ce sang artificiel n'a pas pour but de remplacer les dons de sang mais sera un complément dans la gestion des sangs rares pour des patients en impasse transfusionnelle.