La répartition des groupes sanguins dans la population varie d'un pays à l'autre et même entre les régions françaises, mais à moindre mesure. Analysons la répartition en France pour mieux connaitre nos groupes sanguins.
Dans l'absolu, connaitre son groupe sanguin n'a pas d'intérêt, même si plusieurs scientifiques ou médecins recherchent des relations entre les groupes sanguins et par exemple les régions, l'infection à la covid-19...
Les groupes sanguins sont essentiellements utilisés pour assurer la compatibilité des globules rouges entre le donneurs de sang et le receveur. Le donneur, comme le receveur, n'a pas besoin de connaitre son groupe, car leur sang sera analysé pour le déterminer.
Le groupe sanguin est défini dès la naissance selon son patrimoine génétique transmis par les parents. Il existe quatre groupes sanguins différents du système ABO : le groupe A, B AB et O. Il est également associé au phénotype Rhésus et plus précisément à l'antigène D. Ainsi, certaines personnes sont O et d'autres O-. Lorsqu'on rajoute le négatif au O, cela signifie que l'antigène D est absent.
En France, les groupes sanguins sont inégalement répartis. Le plus fréquent étant le groupe A rhésus positif et le plus rare étant le groupe AB rhésus négatif. Voici la répartition des groupes sanguins en France du plus fréquent au plus rare :
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Le groupe A : 38% ;
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Le groupe O : 36% ;
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Le groupe B : 8% ;
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Le groupe A- : 7% ;
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Le groupe O- : 6% ;
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Le groupe AB : 3 % ;
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Le groupe B- : 1% ;
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Le groupe AB- : 1%.
Cette répartition est propre à la France. Elle est très différente selon les pays. En Amérique du Sud, par exemple, le groupe O est de loin le plus répandu. Le Pérou compte 71% de sa population comme étant de groupe O. Le plus rare restant le groupe AB. En Inde, 40% de la population est de groupe B.