En Sierra Leone, pays d'Afrique du sud, la corruption des fonctionnaires et de nombreuses autres professions est devenue quelque chose de normal et touche également le monde médical, dont les transfusions sanguines.
Dan ce pays, les habitants ont pris l'habitude de devoir "offrir des petits cadeaux" tout le temps à des fonctionnaires, des policiers : pour s'incrire à un examen, être raccordé à l'électricité ou simplement circuler en voiture.
Malgré les campagnes gouvernementales, la corruption reste un problème quotidien pour la plupart des habitants de ce pays pauvre d'Afrique de l'Ouest. Le pays d'un peu plus de sept millions d'habitants figure à la 128e place sur 180 dans le dernier classement de "l'indice de perception de la corruption" de l'ONG Transparency International.
Cette corruption touche l'ensemble des activités du pays et notamment la transfusion sanguine. Une infirmière demande par exemple l'équivalent de 25 euros, avant de réaliser une transfusion sur un enfant de moins de 5 ans.
Avec l'aide financière du gouvernement britannique, les autorités ont mis sur pied une Commission anti-corruption, chargée de la prévention mais aussi de la répression. Depuis quelques années, un numéro gratuit permet de dénoncer les cas de corruption.