Aux Etats-Unis, avec la baisse du pouvoir d'achat des américains à cause de la pandémie actuelle à la covid-19, l'industrie du plasma parvient à prélever beaucoup plus de plasma et notamment de plasmas provenant de personnes infectées au coronavirus.
Depuis de nombreuses années, 80% des entreprises américaines du plasma ont installé leurs locaux dans des zones où la population américaine est la plus pauvre. Le but est d'offrir de l'argent à chaque don de plasma pour inciter au don. Chaque don de plasma est payé entre 30 $ et 50 $.
Dans ces populations, cet argent est parfois leur seul revenu, ce qui les obligent à réaliser des dons de plasma régulièrement. Les experts et les professionnels de la santé critiquent les méthodes des grandes entreprises, les accusant d’une exploitation flagrante des populations fragiles.
Selon l’enquête de 2017 du Center of Health Care Research and Policy menée à CSL Plasma à Cleveland, Ohio, seuls 43% des donneurs interrogés étaient employés, tandis que 84% étaient noirs, 5% blancs et les 10% restants d’autres origines raciales.
Des campagnes de recrutements sont régulièrement mises en place, afin d'attirer les populations fragiles à réaliser un don de plasma. Avec la crise sanitaire, le nombre de dons a énormément augmenté, permettant à l'industrie du plasma de faire encore plus de bénéfices.
Dans le même temps, avec l'autorisation de la transfusion de plasma de personnes ayant contracté la covid-19, l'industrie du plasma s'est lancée dans le recrutement de ces personnes, avec une incitation allant jusqu’à 800 $. Des rumeurs ont même circulé que certaines personnes fragiles ont été volontairement contaminées afin de devenir donneurs de plasma convalescent.