L'Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), qui réalise des missions de contrôle, d'audit et d'évaluation, vient de remettre au gouvernement un rapport sur les activités de l'Institut National de la Transfusion Sanguine (INTS).
L’INTS a été créé en 1994 après l’affaire du sang contaminé pour répondre aux besoins d’une instance fédératrice « de référence, de recherche et de formation, en vue de contribuer à l’amélioration de la sécurité transfusionnelle, à la prévention des risques et à l’adaptation de l’activité transfusionnelle aux évolutions techniques et scientifiques ».
En 2012, le gouvernement en place s'était posé la question sur l'intérêt de garder cette agence en complément de l'Etablissement Français du Sang (EFS). Après de longues discussions, l'INTS a été maintenu jusqu'en décembre 2017.
L’IGAS a été missionnée en mai 2017 pour se prononcer sur le devenir de l’INTS, notamment la répartition entre ses missions et celles de l’EFS. Après avoir étudié différents scénarios, la mission a conclu que la création d’une filière de sang rare au sein de l’EFS était préférable.
Ce transfert d'activité à l'EFS, conduit à s’interroger sur les autres missions de l’Institut, qui pourraient elles aussi être rattachées sans difficulté à d’autres structures selon la commission. Elle préconise ainsi la création de trois conseils d’orientation pour chacun des trois domaines d’action : recherche / formation / éthique.