Le manque de sang est à l'origine de 40% des cas de décès des femmes, liés aux complications hémorragiques lors de l'accouchement en République du Congo, a indiqué le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.
Avec ce constat, le ministre de la Santé et de la Population souhaite faire prendre conscience aux congolais que la situation actuelle du pays est dramatique et qu'une modification des mentalités doit être entreprise rapidement.
« Les défis de la disponibilité du sang interpellent chacun d’entre nous…Chaque année au Congo, dans près de 50% des cas de décès d’enfants de moins de 5 ans dus aux complications d’anémie liée au paludisme et 40% des cas de décès des femmes dus aux complications hémorragiques d’accouchement, le manque de sang est incriminé », a-t-il déclaré.
Ce nombre important de décès est la conséquence directe du manque de donneurs de sang dans le pays, alors que le don de sang ne coûte rien à qui l'offre à des femmes ou des enfants qui ont besoin de ce sang pour vivre.