Le directeur par intérim de l'Etablissement Public de Santé Mentale (EPSM), Eric Krzykala, a annoncé que les agents de l'établissement ne bénéficiront plus d'heures pour se rendre dans une collecte de don du sang.
Avant, les agents de l’EPSM avaient quatre heures supplémentaires s’ils donnaient leur sang, huit s’ils donnaient leurs plaquettes. Le directeur par intérim de l’EPSM a mis fin à ce qu’il considère comme un privilège. La CGT pointe au contraire l’arrêt unilatéral d’un acquis qui incitait à la générosité.
« Depuis trente-sept ans, c’était une tradition, un acquis. Les agents allaient donner leur sang et l’EPSM les y incitait en leur créditant ces quelques heures supplémentaires. N’oublions pas que nous sommes dans le service public. Il y avait une valeur d’exemplarité… Et puis le don du sang sauve des vies. L’effort de l’EPSM y contribuait » interpelle Stéphane Verheyde, secrétaire général de la CGT
Le directeur par intérim de l'EPSM a justifié sa décision en rappelant que le don du sang est bénévole en France et que ce n'est pas à l'EPSM de payer le don du sang. Il souligne que c’était une situation inédite. Nulle part ailleurs on ne paie les gens pour donner leur sang. On permet d’y aller sur le temps de travail, sans chronométrer, mais payer des heures en plus, c’était anormal ». Il explique que les heures, qui devaient être créditées en trésorerie, représentaient 80 000 euros par an.