Alors que la Suisse avait décidé de changer les critères d'acceptation des donneurs de sang afin de permettre aux homosexuels de donner leur sang, le gouvernement a décidé de ne pas changer ces critères immédiatement.
Le 29 avril, la Cour de justice européenne (CJUE) a estimé que l'exclusion définitive des homosexuels du don du sang pourrait constituer une atteinte au principe de la proportionnalité si le «comportement sexuel» est l'unique motif d'exclusion.
Suite à cette décision concernant la France, la Suisse a souhaité également revenir sur leur critère d'exclusion définitive des homosexuels au don de sang; mais finalement, le gouvernement a annoncé officiellement que la loi ne sera pas modifiée.
Le gouvernement a rappelé que les critères d'acceptation étaient réévalués tous les deux ans et que l'exclusion des homosexuels n'est pas une exclusion pour l'orientation sexuelle mais par rapport au comportement à risque, lié à la propagation du VIH.
Si l'on se réfère aux chiffres publiés par l'Office fédéral de la santé publique en mai 2013 sur les nouveaux cas de VIH, la situation sur laquelle repose cette exclusion n'a pas changé depuis ces dernières décennies.