De nouvelles études ont confirmé les analyses préliminaires constatant que les personnes de groupe sanguin O auraient un risque d'infection au coronavirus plus faible, tandis que celles des groupes A et AB souffriraient davantage de formes graves.
Le 14 octobre dernier, deux études ont été publiées dans Blood Advances sur le rôle potentiel du groupe sanguin de chaque individu dans le risque de contracter la maladie, et la gravité de ses complications.
L'une de ces deux dernières recherches a été réalisée au Danemark. Sur les 473 000 personnes testées entre le 27 février et le 30 juillet 2020 à la COVID-19, 7 400 étaient positives. Comparée au groupe témoin de plus de 2,2 millions de personnes de la population générale, les auteurs de cette étude ont mis en évidence que les individus de groupe O étaient moins contaminés par ce virus, comparés aux autres groupes sanguins.
La deuxième étude a quant à elle été menée sur 95 patients atteints et gravement malades, hospitalisés à Vancouver (Canada) entre le 21 février et le 28 avril 2020. Elle cherche à déterminer si les formes graves de la maladie sont plus présentes selon le groupe sanguin.
Les chercheurs ont constaté que les patients de groupe A et AB étaient associées à un risque accru de complications sévères. En effet, les taux de lésions pulmonaires dues au virus étaient plus élevés chez ces personnes.
D’après les scientifiques, cette différence s'expliquerait par la présence d'anticorps anti-A et anti-B naturels qui auraient la capacité de réduire le risque d'introduction du virus dans l'organisme. Par contre, cela ne veut pas dire qu'une personne de groupe O ne peut pas être malade. Cela signifie simplement que le risque est moindre.