Une nouvelle étude britannique sur le don de sang a mis en évidence que les directives actuelles sur la fréquence des dons pourraient être modifiées, sans avoir de conséquences négatives sur la santé du donneur de sang.
À l'heure actuelle, les hommes au Royaume-Uni ne sont autorisés à faire un don que toutes les 12 semaines et les femmes toutes les 16 semaines. Mais l'étude de l'Université de Cambridge a montré que la réduction de l'intervalle peut être réalisable.
L'étude a démontré que la réduction de l'intervalle entre les dons, à huit semaines pour les hommes et 12 semaines pour les femmes, n'avait pas d'impact majeur sur la qualité de vie, la fonction mentale ou l'activité physique des donneurs.
Cette réduction de l'intervalle entre les dons permettrait au centre de transfusion sanguine d'augmenter les dons de sang, et ainsi assurer les besoins des malades qui augmentent au Royaume-Uni, et surtout d'améliorer les stocks de groupes sanguins universels et plus rares.
L'auteur principal, le professeur Dave Roberts à l'Université de Cambridge, a précisé que dans l'avenir, il sera possible de mettre en place une intervalle entre les dons adaptés et personnalisés pour chaque donneur de sang.