La polémique sur l'exclusion du don du sang des hommes ayant des relations homosexuelles est toujours d'actualité en France et est souvent remise en cause par les homosexuels et les associations de défenses des homosexuels.
La France comme d'autres pays européens a étudié l'impact théorique du passage d'une exclusion définitive (comme actuellement) à une exclusion temporaire, sur le risque de transmission du VIH dans le don de sang. Il savère que cette mesure entraînerait une augmentation du risque de transmission du VIH par transfusion qui, même de faible importance, soulève cependant des questions dordre éthique. Ces études reposent exclusivement sur l'analyse quatitative mais ne prend pas en considération déventuels changements de comportement des homosexuels hommes face à une modification des critères de sélection.
En France, les études épidémiologiques ont démontré que malgré les interdictions de donner chez les homosexuels hommes, les dons trouvés positifs au VIH provenaient pour presque la moitié d'une contamination par des rapports homosexuels. Les experts sont d'accord pour exclure les donneurs ayant eu une relation homosexuelle dans les 12 derniers mois et non plus définitivement. Avec ce principe, les homosexuels hommes resteraient toujours exclus définitivement du don de sang.
La plupart des experts sont daccord pour proposer une alternative à lexclusion systématique du don de sang de tous les hommes ayant eu des relations homosexuelles. Il sagirait de nexclure que les donneurs ayant eu des relations homosexuelles au cours des 12 derniers mois.
Les associations de lutte contre le sida et contre lhomophobie souhaitent obtenir lautorisation du don de sang pour les homosexuels hommes. Ils considèrent que le risque de transmission du VIH est le même que chez les hétérosexuels et demandent donc les mêmes critères d'exclusion. C'est à dire que lorsque un hérétosexuel a des relations sexuelles avec plusieurs femmes de façon non protégée, celui-ci est exclu du don. Les associations souhaitent le même principe pour les homosexuels. Ce qui permettrait aux homosexuels ayant un seul partenaire de donner leur sang sans faire prendre de risque au receveur.