Dans le cadre d'un enjeu de souveraineté sanitaire dans la production de médicaments dérivés du sang, l'Etablissement Français du Sang (EFS) met en place des moyens importants pour réduire la part d'importation du plasma sur le territoire.
Actuellement, 65% des médicaments dérivés du sang sont importés des Etats-Unis à partir de donneurs de plasma rémunérés et souvent issus d'une population défavorisée qui donne pour augmenter leur pouvoir d'achat, voire pour manger.
Depuis le début de l'année, l'EFS a multiplié les campagnes de promotion du don de plasma. L'établissement a également décidé de réorganiser ses collectes de sang et ses Maisons du don pour permettre d'augmenter les dons de plasma.
Donner son plasma ou des plaquettes est un peu plus long, une heure et demie en moyenne, contre moins d'une heure pour le sang, mais moins énergivore et permet ainsi un rétablissement plus rapide des donneurs.
Dans ce cadre de souveraineté sanitaire, le LFB va bientôt ouvrir une nouvelle usine à Arras pour permettre de produire plus de médicaments dérivés du sang issus des donneurs de plasma français que l'EFS aura prélevés.