Malgré les efforts du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) au Mali, les donneurs de sang volontaires se font rares alors que les médecins ont besoin de produits sanguins labiles pour traiter les malades.
« Donner son sang, c’est partager la vie », aime-t-on à dire. Le don du sang est un geste simple, mais très bénéfique, car il permet de sauver des vies. Et les dons volontaires réguliers et non rémunérés sont la clé d’un approvisionnement en sang sûr et durable, selon l’Organisation mondiale de la Santé.
Le don de sang joue également un rôle important dans le soutien aux patients atteints d’un large éventail d’infections à long terme telles que l’hémophilie et les déficiences immunitaires. Mais, à l’intérieur du pays, beaucoup de personnes sont conscientes des avantages du don de sang et le font pour sauver des vies. Par contre, d’autres ont toujours peur de donner le leur.
A Bamako, des associations humanitaires se mobilisent chaque année, pour organiser une journée de don de sang. Cette initiative a eu lieu en mars dernier à l’hôpital Gabriel Touré. Les poches de sang obtenues des volontaires, sont données au CNTS encore appelé Banque de sang. Il existe 14 banques de sang à travers le pays.
Le CNTS déplore le comportement de certains médecins dans la gestion irrationnelle du sang dans les établissements sanitaires. « On transfuse parce que le patient ne peut pas se passer d’une transfusion. On a beaucoup de faux besoins parce que le besoin qui est exprimé par les médecins est peut-être biaisé. Le patient doit recevoir le sang dont il a seulement besoin », explique Docteur Fané.
Le centre national de transfusion sanguine se dit préoccupé par la baisse du nombre de donneurs réguliers de sang. Ses responsables invitent la population à donner du sang pour sauver des vies.