Afin d'assurer les besoins des malades en transfusion sanguine dans des régions reculées au Vietnam, le Professeur Nguyên Anh Tri, directeur de l'Institut central d'hématologie et de transfusion sanguine. a créé des «banques de sang vivantes».
Dans les régions reculées et insulaires, la conservation de sang reste à l’heure actuelle très coûteuse et difficile, car il faut de nombreux réfrigérateurs et des locaux adaptés; voire même impossible du fait de l'absence d'électricité.
Pour pallier à ce problème logistique, le Pr-Dr Nguyên Anh Tri a créé des «banques de sang vivantes», lesquelleq regroupent des donneurs volontaires, qui s’engagent à donner leur sang dans les cas nécessaires, ce qui évite de conserver des poches comme à l’accoutumée. Ces nouvelle structures sont un espoir pour les patients de ces régions.
La réussite de ce projet est en partie dû à la volonté des habitants locaux dont les donneurs de sang de groupe sanguin O, qui permet une transfusion compatible à tous les malades, se sont engagés à donner leur sang si nécessaire. Pour assurer la qualité du sang, les donneurs doivent faire des examens de santé tous les six mois.
La première banque a été créée sur l’archipel de Côn Dao. Grâce aux bons résultats, ce modèle est apparu dans une vingtaine de régions reculées comme Dông Van, Diên Biên Dông et dans 15 îles comme Côn Co, Phu Quôc, Bach Long Vy, Cat Bà…