Actuellement, le Burkina Faso subit une épidémie de dengue, qui a de graves conséquences sanitaires, avec une augmentation des malades, et une baisse importante des dons de sang, alors que le pays en manque déjà.
Au Burkina Faso, le 20 octobre 2017 dernier, les autorités sanitaires ont recencé 4 017 cas suspects de dengue, dont 11 décès. Pour tenter d'endiguer la maladie, des mesures de prévention ont été mises en place auprès de la population.
Les hôpitaux ont également reçu de nombreux médicaments afin de pouvoir prendre en charge gratuitement les cas graves. Du 23 au 30 octobre, une opération de pulvérisation spatiale a également été organisée par les autorités.
Une même épidémie avait déjà touché le Burkina Faso en 2016. Sur le plan clinique, 75 % des cas de dengue sont asymptomatiques, ce qui en fait la dangerosité de la maladie, qui peut être transmise par transfusion sanguine par exemple.
La conséquence sanitaire au niveau de la transfusion sanguine est donc double. Car en plus de la baisse des dons de sang à cause des nombreux malades, les donneurs asymptomatiques risquent de contaminer des patients lors des transfusions sanguines.