Le 13 août dernier, le ministre de la Santé publique et de lutte contre le sida et les responsables du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) du Burundi ont réuni leurs partenaires techniques, financiers et participant à la transfusion afin de préparer l'avenir.
En effet, les responsables de la transfusion sanguine au Burundi ont annoncé leur souhait d'augmenter la qualité des produits sanguins labiles en mettant en place un système automatisé afin de réaliser les analyses sur les dons de sang.
Cette initiative s'inscrit dans les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) afin de garantir la sécurité de tous les malades. Ces automates doivent permettre d'augmenter la qualité du dépistage des dons de sang des infections transmissibles par transfusion comme le VIH, l’hépatite B et C, ainsi que la syphilis.
Ce système automatisé est déjà présent dans 60% des pays africains et toute la région de la Communauté de l’Afrique de l’Est, excepté le Burundi. Cette nouvelle technologie va également permettre de réduire les dépenses étant donné qu’elle va nécessiter moins de personnel pour donner des résultats escomptés en peu de temps.