Depuis plusieurs années, l'aide internationale a permis de développer la sécurité transfusionnelle dans plusieurs pays d'afrique. Mais ce développement a des conséquences pour les pays (voir article). Afin de garantir un financement pérenne de la transfusion sanguine au Burkina Faso, le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) a mis en place un atelier du 5 au 7 septembre 2012.
Cet atelier a réuni une cinquantaine d'acteurs de la chaine transfusionnelle. Selon le CNTS, une étude réalisée en 2009 évalue à 20 400 francs CFA le coût de production d’une poche de CGR (Concentré de globules rouges). Devant ce prix, le Burkina Faso doit trouver des méthodes de financement efficaces afin de permettre à chaque habitant l'égalité face à la transfusion sanguine. Après un concensus de tous les acteurs, de nouveaux mécanismes de financement de transfusion sanguine qui soient à la fois éthiques et acceptables par tous les acteurs, et qui permettent de maintenir une transfusion sanguine équitable pour tous les citoyens, ont été décidés.
Cet atelier a permis également de mettre en place un comité de suivi afin de garantir que le calendrier décidé lors de cette réunion sera appliqué. Afin de continuer également le développment de la transfusion sanguine dans le pays, le Burkina Faso s'appuie sur l'aide du Luxembourg afin d'étendre la disponibilité des produits sanguins labiles à l'ensemble du territoire d'ici 2015.